C’est à la fois la plus simple et la plus exigeante des questions. La plus simple, car elle vise directement le coeur de la motivation d’un individu, ce qui gouverne ou pourrait gouverner ses actions. La plus exigeante, car elle le met face à ses choix et ses responsabilités.
Cette question s’applique également à des collectifs d’individus. Qu’il s’agisse d’une équipe ou de deux parties en conflit, se demander ce qui est collectivement voulu et visé peut conduire à de profondes transformations pour obtenir le résultat désiré.
À partir de cette question, il est possible de fonder un travail d’unification.
S’unifier individuellement, pour aligner ses intentions et ses actions.
S’unifier collectivement, pour prendre en compte les besoins et les aspirations de chacun.
S’unifier au réel, pour composer avec la réalité telle qu’elle est.
S’unifier à l’avenir, pour qu’il corresponde autant que possible à nos souhaits.
Il s’agit également d’un chemin d’acceptation. Suis-je prêt·e à reconnaître et accepter ce qui me motive réellement ? Suis-je prêt·e à reconnaître et à accepter l’altérité des personnes que je côtoie ? Sommes-nous prêt·es à accepter la réalité et ses contraintes ?
C’est enfin une affaire de négociation. Comment concilier ce que je veux et ce qu’il m’est possible d’obtenir ? Comment donner leur place à mes valeurs et à mes principes moraux, tout en affrontant de manière lucide la réalité telle qu’elle est ?
Trouver et perfectionner ce délicat équilibre entre soi, les autres et le réel est le travail que je propose.